Photography Guide Agricole: 3 stratégies pour pro

Vous avez les bottes dans la terre, les mains sur le volant du tracteur ou le sécateur à la ceinture.

Votre réalité, c’est le terrain. Pourtant, aujourd’hui, le savoir-faire ne suffit plus toujours; il faut le faire savoir. C’est là qu’intervient notre Photography Guide dédié aux professionnels de l’agriculture, du paysagisme et des collectivités.

On pense souvent que l’image est une affaire d’esthétique pure, réservée aux magazines sur papier glacé. C’est une erreur.

Pour une entreprise comme MMEnvironnement, pionnière depuis 1993 dans le matériel agricole et les solutions de désherbage alternatif, nous avons compris que l’image est un outil technique autant qu’un levier commercial. Elle sert à prouver l’efficacité d’une machine, à documenter une maladie sur une parcelle ou à attirer la prochaine génération de travailleurs.

Ce photography guide n’a pas pour vocation de faire de vous des artistes exposés en galerie, mais de vous donner les clés pour produire des visuels utiles, percutants et authentiques. Des images qui servent votre production, vos ventes et votre relation avec les citoyens.

A close-up shot of a farmer

Pourquoi un Photography Guide est essentiel pour votre exploitation ?

La photographie a changé de statut.

Elle est passée du souvenir de vacance à l’outil de travail quotidien.

Pour un maraîcher, un viticulteur ou un chef d’équipe dans une collectivité, la photo remplit des fonctions vitales que l’on sous-estime souvent.

Premièrement, c’est une preuve. Quand vous testez une nouvelle méthode de désherbage thermique ou à vapeur, comment mesurez-vous l’évolution ? Une photo datée, prise sous le même angle avant et après le passage de la machine, vaut tous les rapports écrits du monde.

C’est un document technique.

Deuxièmement, c’est un vecteur de confiance. Le consommateur final, tout comme l’élu local qui vote le budget des espaces verts, veut de la transparence.

Montrer les pratiques, qu’elles soient bio, conventionnelles ou agroécologiques, permet de désamorcer les conflits et d’expliquer la complexité du métier.

Une image claire d’un chantier forestier bien géré explique mieux la nécessité de l’abattage qu’un long discours technique.

Enfin, parlons recrutement.

Le secteur agricole et paysager souffre parfois d’un déficit d’image.

En documentant la modernité de vos équipements, comme l’utilisation de machines de désherbage mécanique ou de chariots à assistance électrique qui réduisent la pénibilité, vous montrez une entreprise qui prend soin de ses équipes. C’est un argument de poids pour attirer les jeunes talents.

Les types d’images à prévoir dans votre stratégie

Pour structurer votre approche, notre photography guide vous suggère de catégoriser vos prises de vue.

Ne mélangez pas tout. Une photo destinée à un technicien agronome ne sera pas la même que celle destinée à votre page Facebook.

La photographie “Métier” et humaine

C’est l’humain qui connecte. Les portraits en situation de travail sont les plus engageants. Mais attention, on ne parle pas de faire poser un salarié avec un sourire forcé devant un mur blanc.

On veut voir le geste.

Photographiez la taille de la vigne, le greffage, la récolte. Capturez la concentration lors de la conduite d’un engin de précision.

Chez MME, nous aimons particulièrement les images montrant le travail en équipe. Cela humanise la technique pure.

La photographie de “Preuve” et technique

Ici, l’esthétique importe peu, c’est la lisibilité qui compte. Ce type d’image est crucial pour le suivi des cultures et des chantiers.

Vous devez documenter les stades phénologiques, les dégâts climatiques (gel, grêle) ou sanitaires.

L’astuce est la constance. Si vous suivez un essai variétal, placez toujours votre appareil à la même hauteur et, si possible, à la même heure de la journée pour avoir une lumière comparable. C’est indispensable pour les dossiers d’assurance ou les suivis expérimentaux.

A split screen comparing a weed-infested pathway and a clean pathway after thermal weeding, showcasing the before and after effect clearly.

La photographie “Produit” et valorisation

Que vous vendiez du vin, des plants de pépinière ou des légumes, le produit doit donner envie.

Mais attention à ne pas tricher.

La lumière naturelle est votre meilleure alliée ici. Évitez le flash direct de votre téléphone qui “écrase” le relief d’une tomate ou d’une grappe de raisin, donnant un aspect artificiel et peu appétissant.

Photography Guide : Maîtriser la lumière en extérieur

La lumière est la matière première de la photo. En agriculture et paysagisme, vous êtes tributaire du soleil, pour le meilleur et pour le pire. Un bon photography guide doit vous apprendre à lire cette lumière.

Le soleil de midi, surtout en été, est souvent l’ennemi du photographe. Il est dur, vertical, et crée des ombres noires très marquées.

Si vous prenez un portrait à 12h00, la personne aura les yeux plissés et des ombres sous le nez et les yeux (l’effet “panda”). Ce n’est pas flatteur.

Privilégiez ce que les photographes appellent l’heure dorée (golden hour), c’est-à-dire l’heure qui suit le lever du soleil et l’heure qui précède son coucher. La lumière est rasante, dorée, et donne du relief aux paysages agricoles.

Pour mettre en valeur les rangs de vignes ou les sillons d’un champ maraîcher, cette lumière latérale est magique car elle dessine les textures du sol.

Si vous devez absolument shooter en pleine journée, cherchez l’ombre.

L’intérieur d’une serre (si elle est blanchie ou ombrée) agit comme une gigantesque boîte à lumière douce. C’est l’endroit idéal pour faire des portraits de producteurs ou des photos de détails de plantes sans ombres dures.

Composition : Utiliser les lignes du paysage

L’agriculture et le paysagisme sont des métiers géographiques. Vous dessinez le territoire.

Utilisez cela dans vos compositions.

Les rangs de vigne, les lignes de semis, les allées d’arbres en pépinière sont des lignes de fuite naturelles qui guident l’œil du spectateur.

N’ayez pas peur de vous baisser.

Une photo prise à hauteur d’homme est souvent banale car c’est ainsi que nous voyons le monde tous les jours.

Mettez-vous au niveau des légumes, au ras du sol pour montrer la hauteur d’une herbe ou la texture d’un paillage. Ce changement de perspective transforme une photo documentaire en image intéressante.

Pensez aussi à l’arrière-plan. Combien de superbes photos de tracteurs ou de récolteuses sont gâchées par une benne à ordures qui traîne au fond ou un vieux bidon en plastique ?

Avant d’appuyer, scannez les bords de votre cadre. Si un élément n’apporte rien à l’histoire, changez d’angle pour l’éliminer.

L’équipement : Ce qui est vraiment utile sur le terrain

Soyons réalistes. Vous n’allez pas vous promener dans les champs avec 15 kilos de matériel photo. L’immédiateté prime souvent sur la perfection technique.

Le Smartphone : L’outil du quotidien

Les smartphones récents sont largement suffisants pour 90% de vos besoins courants (réseaux sociaux, rapports internes, suivis de chantier). L’important n’est pas la marque, mais l’état de l’outil.

Le problème numéro un sur les chantiers : la lentille sale. La poussière, la graisse mécanique, l’humidité se déposent sur l’objectif.

Avant chaque photo, passez un coup de chiffon. C’est le conseil le plus basique de ce photography guide, mais celui qui change tout.

Les appareils hybrides pour aller plus loin

Pour les coopératives, les services communication des mairies ou les grandes entreprises de paysagisme, investir dans un boîtier hybride tropicalisé (résistant à la poussière et aux éclaboussures) est pertinent. Un objectif zoom polyvalent (type 24-70mm) couvrira la majorité des besoins, du portrait large au détail d’un équipement.

Si vous travaillez sur des sujets éloignés, comme des travaux forestiers où la sécurité impose une distance, ou pour capturer la faune auxiliaire dans vos parcelles, un téléobjectif devient nécessaire.

Légende : Outils comme ShotHotspot ou Google Earth peuvent vous aider à repérer les angles de vue de vos parcelles avant de vous déplacer. Source: shothotspot.com

Sécurité et spécificités du milieu agricole

C’est un point que tout photography guide sérieux doit aborder, et qui nous tient à cœur chez MMEnvironnement. Une exploitation agricole ou un chantier BTP n’est pas un studio photo.

Il y a des dangers réels.

Lorsque vous documentez des machines en action, comme nos désherbeurs thermiques, la sécurité prime.

Ne jamais gêner l’opérateur.

Si vous devez prendre une photo de face d’un tracteur en mouvement, assurez-vous que le conducteur vous a vu et que vous avez convenu d’un signal d’arrêt.

Attention aux zones de produits phytosanitaires.

Ne jamais entrer dans une parcelle fraîchement traitée pour “la bonne photo” sans respecter les Délais de Rentrée (DRE). De même en forêt, respectez scrupuleusement les périmètres de sécurité lors des abattages.

Aucun cliché ne vaut un accident.

Il y a aussi la question de la biosécurité, cruciale en élevage mais aussi en végétal (bactéries, virus). Nettoyez vos bottes et votre matériel si vous passez d’une exploitation à une autre pour éviter de devenir un vecteur de contamination.

Focus MME : Photographier l’innovation et la technique

Chez MMEnvironnement, nous concevons des machines spécifiques. Photographier du matériel technique demande une approche particulière pour mettre en valeur l’ingénierie.

Capturer le désherbage thermique et vapeur

Photographier de la vapeur ou de l’air chaud est un défi car c’est… transparent ou blanc.

L’astuce consiste à utiliser le contre-jour.

Placez vous de manière à ce que le soleil soit derrière la machine (en faisant attention à ne pas l’avoir directement dans l’objectif sous peine d’éblouissement). La lumière va passer à travers le nuage de vapeur ou d’air chaud, ce qui le rend soudainement visible et presque lumineux.

Cela permet de visualiser l’action de la machine.

Sans cela, un désherbeur thermique en photo peut juste ressembler à une machine à l’arrêt.

Le mouvement et la vapeur sont la preuve de l’action.

Mettre en avant l’ergonomie

Pour nos chariots à assistance électrique ou nos récolteuses, l’enjeu est de montrer la réduction de la pénibilité. Ne cadrez pas uniquement la machine.

Cadrez l’opérateur en train de l’utiliser avec aisance. Montrez une posture droite, non courbée. L’image doit communiquer le confort de travail.

C’est ici que le photography guide rejoint le marketing : l’image ne vend pas un objet, elle vend une solution à un problème (le mal de dos, la fatigue).

Organiser et planifier vos prises de vue

La vie agricole est cyclique. Pour ne pas vous laisser surprendre, intégrez la photo dans votre calendrier cultural. Vous savez que la floraison ne dure que quelques jours.

Notez-le.

“Semaine 15 : Photos floraisons vergers”.

En anticipant, vous aurez une banque d’images complète à la fin de l’année pour alimenter votre site web ou vos brochures, sans avoir à courir après une photo de tomate en plein mois de janvier.

Savoir trier et stocker : Le flux de travail

À l’ère du numérique, on a tendance à mitrailler. Résultat : vous vous retrouvez avec 4000 photos dans votre téléphone, dont 3500 floues ou dupliquées.

Un bon photography guide inclut la gestion des fichiers.

Apprenez à jeter. C’est difficile, mais nécessaire. Sur une série de 10 photos d’un même sujet, gardez seulement les meilleures.

Supprimez les autres sans pitié. Croyez-moi, ça libère non seulement de l’espace de stockage, mais aussi la tête.

Pour organiser vos dossiers sur l’ordinateur, le plus simple est souvent le plus efficace. Essayez une structure du type : `ANNÉE > TYPE (Chantier/Produit/Événement) > DATE_NOM`.

Par exemple : `2023 > Vendanges > 2023-09-15_Parcelle_Nord`. Avec une organisation comme ça, vous retrouverez n’importe quelle image en quelques secondes, même dans cinq ans, quand vous chercherez à faire un comparatif ou une petite rétrospective.

N’oubliez pas les sauvegardes. Un disque dur externe est le minimum. Une sauvegarde sur le cloud (nuage) est idéale pour sécuriser vos données en cas de vol, d’incendie ou de panne informatique au bureau.

Légende : Des applications mobiles comme Lightroom permettent des retouches rapides et professionnelles directement sur le terrain. Source: adobe.com

Droit à l’image et réglementation

Dernier point mais non des moindres dans ce photography guide. Si vous publiez les photos, vous devez respecter la loi.

Toute personne reconnaissable sur une photo doit avoir donné son accord pour l’utilisation de son image, surtout à des fins commerciales (publicité, site web d’entreprise).

Faites signer des autorisations simples à vos salariés. Avec les saisonniers, le plus simple est d’inclure un petit formulaire dans leur dossier d’arrivée qui explique clairement où et comment les photos pourraient être utilisées.

Et si quelqu’un refuse ?

C’est son droit, et il faut absolument le respecter. Rien ne vous empêche de photographier ses mains au travail, ou de le prendre de dos. L’action est là, mais l’identité reste privée.

Et pour les collectivités, une attention toute particulière est de mise sur les photos prises dans les écoles ou durant des événements avec des enfants.

En cas de doute, et si vous n’avez pas l’autorisation écrite de chaque parent, flouter les visages reste la solution de sécurité.

Conclusion

Au final, maîtriser la photo dans vos métiers, ce n’est pas tant une question de talent que de méthode et d’un bon sens de l’observation. En suivant ce photography guide, ce qui pouvait sembler être une corvée devient un véritable atout.

Vos images se transforment en une preuve concrète de votre savoir-faire et, disons-le, de la passion que vous mettez dans votre travail.

Chez MMEnvironnement, nous savons que l’excellence se cache dans les détails, que ce soit dans la conception d’une pièce métallique sur mesure ou dans la gestion d’un espace vert.

Vos photos doivent refléter cette même exigence.

Alors, la prochaine fois que vous sortez sur le terrain, prenez ces quelques secondes pour nettoyer votre objectif, chercher la bonne lumière et cadrer avec intention. Le résultat en vaudra la peine.

Vous souhaitez équiper votre exploitation avec du matériel innovant qui mérite d’être photographié ?

Découvrez nos solutions de matériel pour espaces verts et n’hésitez pas à nous contacter pour une démonstration.

FAQ : Questions Fréquentes sur la photo en milieu Agricole

Quel est le meilleur moment pour photographier des légumes ?


Le matin très tôt, juste après la récolte ou encore sur pied avec la rosée.

Les légumes sont turgescents (bien gonflés d’eau) et brillants. En milieu de journée, la chaleur peut les flétrir légèrement, ce qui se voit à l’image.

Dois-je acheter un drone pour mon exploitation ?


Les vues aériennes sont spectaculaires pour montrer l’étendue des parcelles ou l’architecture d’un projet paysager. C’est un excellent investissement pour la communication globale, mais assurez-vous d’avoir les certifications de télépilote nécessaires car la réglementation est stricte, même au-dessus de champs privés.

Comment photographier l’intérieur d’un bâtiment sombre (étable, chai) ?


Évitez le flash intégré qui donne un rendu dur. Stabilisez votre appareil (trépied ou posé sur un support) pour pouvoir utiliser un temps de pose plus long sans flou. Sinon, ouvrez les grandes portes pour faire entrer un maximum de lumière naturelle.

Est-il utile de retoucher ses photos ?


Oui, mais avec modération. Un léger ajustement de la luminosité, du contraste et un recadrage pour redresser l’horizon sont recommandés.

Évitez les filtres Instagram trop saturés qui dénaturent la couleur réelle de vos produits (un vin ou une fruit doit avoir sa vraie couleur).

Comment prendre en photo une machine MME en action sans danger ?


Utilisez le zoom pour rester à distance. Placez-vous en sécurité par rapport à la trajectoire. Pour les désherbeurs thermiques, le contre-jour mettra en valeur la chaleur sans que vous ayez besoin de vous approcher de la source de chaleur.